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... Pendant ce temps, on ne bavarde pas, inconsidérément ; on échange quelques rares réflexions, entre deux rasades de cidre. Yeux baissés, on essaie de découvrir les pensées du voisin. Bientôt, le maître, de la pointe de son couteau, se cure les dents, puisqu'il se trouve entre familiers. Déjà, le pot de café bouillotte parmi les braises du foyer. C'est le moment, pour l'invité, d'amener le sujet qui a motivé, en fait, sa visite...

Ce livre est un inventaire abondant en images d'acteurs, de séquences de films, de témoignages journalistiques d'époque dans une région française particulièrement attirante pour les cinéastes : la Manche.

En 1944, rien ne semblait prédestiner Amfreville, petite commune du Cotentin blottie au bord des marais et proche de Sainte-Mère-Église, à un grand rendez-vous avec l'Histoire. Soudainement, le 6 juin, les habitants vont se trouver plongés au coeur d'une féroce bataille entre les parachutistes américains de la 82e Airborne Division et les troupes allemandes.
Cet ouvrage rassemble les témoignages de plusieurs personnes qui ont accepté de nous raconter, 65 ans plus tard, ce qu'elles ont vu.

Alexis de Tocqueville fut le premier à tendre un miroir aux Américains pour qu'ils y contemplent le reflet de leur démocratie. Sa célébrité aux États-Unis ne s'est jamais démentie. Né en 1805, Alexis Clérel, comte de Tocqueville, fut élevé dans les principes légitimistes, la foi catholique et la haine de la Révolution. Son grand mérite est d'avoir su dépasser les préjugés de sa caste. En 1831, le jeune magistrat prête, à contrecoeur, serment à Louis-Philippe. Fuyant les réactions scandalisées de sa famille, restée fidèle à Charles X, il s'embarque pour l'Amérique avec son ami Gustave de Beaumont, officiellement pour étudier le système pénitentiaire du pays, mais en réalité pour observer les mécanismes de la jeune démocratie américaine...

Importée des États-Unis et de l'Angleterre, la mode des cocktails arrive en France au début du XXe siècle ; elle triomphe dans les années folles : les ouvertures de "bars américains" se multiplient et une nouvelle profession apparaît, celle des barmen.
Très fréquentée par les Parisiens et les Anglais à la recherche de lieux de villégiature, passage obligé vers les États-Unis et l'Angleterre, la Normandie se met d'emblée à l'heure du cocktail...

Nous sommes en 1927. Augustin Marie, fils de paysans pauvres du Cotentin, retourne dans son village natal au volant d'une superbe automobile. Il est fier de sa réussite éclatante, de sa merveilleuse épouse, Juliette, et de leur adorable fille, Adèle. Mais son succès parisien, qui a été raconté dans « L'appel du large », ne lui suffit pas. Cet homme ambitieux s'est fixpour objectif d'aller beaucoup plus loin, jusqu'à conquérir le Nouveau Monde, comme son associé banquier, Gustave Bernstein, le lui a prédit. Il se passionne pour l'industrie aéronautique naissante, s'enthousiasme pour l'exploit dramatique d'un Nungesser ou, victorieux, d'un Lindbergh, investit dans le cinéma et se révèle un brillant armateur. Sa famille va venir bousculer cette réussite sans pareille. Son frère Hector, coriace communiste, percute son ascension. Gaspard, son protégé, vit mal son retour à la vie civile après ses exploits dans la Grande Guerre et ses compagnes souffrent dans leur chair de sa vie dissolue. Augustin, chef de famille, va vouloir réparer toutes ces dérives, dans le contexte des tensions extrêmes de cette époque de l'entre-deux guerres. Va-t-il réussir à conquérir New York malgré les vicissitudes de la crise de 1929, de la maladie qui rode, et surtout, de l'ombre menaçante d'une Allemagne qui a amené Hitler au pouvoir ? Au-delà du héros qui est irrésistiblement ramené à ses dunes et à sa terre natale, ce deuxième volet, qui se lit comme un tout, continue de mettre en scène l'extraordinaire diversité des destinées de ses proches, frères, soeur, parents et d'un être étrange et de plus en plus terrifiant. On le retrouvera dans le dernier volume qui couvrira la période d'après-guerre et que l'auteur nous promet pour la mi-2019.

Né en 1890 à Pont-l'Abbé Picauville, Pierre Guéroult deviendra "le poète des marais" dont il garda l'empreinte toute sa vie. Il a prêchi "l'patouais tout qu'naille". Il pouvait faire sien le mot de J. Fleury : "Le patois est la langue que j'ai parlé avant le français." Il déclarait lors d'un entretien avec J. Mabire, rédacteur à la Presse de la Manche : "Je l'ai employé en famille couramment jusqu'à l'âge de 15 ans, j'ai perdu mon père très jeune ; ma mère était blanchisseuse, mon beau-frère qui m'a pratiquement élevé était correspondant des chemins de fer pour le transport des marchandises. Il aimait chanter les oeuvres de A. Roussel... elles ont réjoui mon enfance."

Né en 1890 à Pont-l'Abbé Picauville, Pierre Guéroult deviendra "le poète des marais" dont il garda l'empreinte toute sa vie. Il a prêchi "l'patouais tout qu'naille". Il pouvait faire sien le mot de J. Fleury : "Le patois est la langue que j'ai parlé avant le français." Il déclarait lors d'un entretien avec J. Mabire, rédacteur à la Presse de la Manche : "Je l'ai employé en famille couramment jusqu'à l'âge de 15 ans, j'ai perdu mon père très jeune ; ma mère était blanchisseuse, mon beau-frère qui m'a pratiquement élevé était correspondant des chemins de fer pour le transport des marchandises. Il aimait chanter les oeuvres de A. Roussel... elles ont réjoui mon enfance."

Bien que tardif et fort modeste face à plus de deux siècles d'histoire de la course, l'épisose saint-vaastais est en premier l'occasion de faire surgir de l'oubli des événements dont les chroniqueurs ou les historiens de la course n'ont pas jusqu'à présent parlé. Les armements de Dunkerque, Dieppe, Cherbourg, Saint-Malo ou Nantes ont facilement effacé le souvenir de ce rêve corsaire venu habiter quelque temps le paisible port de pêche de Saint-Vaast-la-Hougue...